Qui est Miriam ? Imprimer

Miriam Blaylock est un pseudonyme. La femme qui se cache derrière ce nom n'est pas qu'une lectrice précoce du roman Les Prédateurs de Whitley Strieber.

L'utilisation d'un nom d'emprunt n'est pas un hasard, même s'il n'assure en aucun cas un anonymat infranchissable. Je ne souhaite pas faire connaître qui je suis, mais bien plutôt ce que je fais. Cependant, l'on pourrait légitimement s'interroger : mais qui est-elle ? Ainsi donc, un brin de biographie pour planter le décor.

Née en 1969 - ce n'est pas non plus un hasard... - j'ai flâné très tôt dans l'écrit. Bien avant de savoir écrire, pour être exacte. Avant 1980, je me contentais de notes mentales, sans penser qu'il existât d'autres méthodes de consignation des images sonores qui ont toujours fusé pour moi. C'est une rencontre avec un auteur amateur (Marc Maussion), et un conseil de lecture (These Perfect Days, d'Ira Levin) qui ont tout déclenché. Partie à l'origine sur les chemins sinueux de la Fantasy et de la SF (dont j'ai gardé le goût, jusqu'à aujourd'hui), je croisai rapidement la route, ou plutôt le sentier de traverse, de trois auteurs qui allaient m'ouvrir en grand de véritables gouffres.


Le premier, Émile Zola, dont le Thérèse Raquin, dévoré en cachette sous un banc d'école, me fut révélé à onze ans. Ensuite, Choderlos de Laclos, pêché dans la bibliothèque familiale, sans que personne y trouve à redire, quelques mois plus tard. Et pour terminer - ou faudrait-il écrire « pour commencer  » ? - D.A.F. de Sade, avec La Philosophie dans le boudoir, sorti le plus légalement du monde du centre de prêt communal, en 1982. Si l'on fait le compte, je n'avais pas encore treize ans. Où l'adage : « La mère en prescrira la lecture à sa fille » trouve tout son sens...

La route tracée, de surréalistes en découvertes, c'est sur un cahier, puis une machine à écrire, et enfin sur un clavier d'ordinateur que l'aventure se poursuivit.

Je suis fille d'artistes, de ceux qui vouent leur vie à la scène. C'est donc l'appel de la Scène, j'entends la Scène SM, cette fois, qui infléchit le cours de mon destin littéraire, à l'âge tendre où les jeunes filles rêvent au Prince Charmant. C'était il y a plus de vingt ans, mais ma détermination poétique demeure intacte. Les techniques de poésie classique ne souffrent aucune maladresse, surtout lorsque la muse attise des braises érotiques. Je n'ai dès lors pas la moindre prétention, après deux décennies d'efforts et de douleurs dans cette voie exigeante et vraie. L'ouvrage Le Maître des Plaisirs, publié en 2005 suite à une collaboration particulière avec le peintre Victor Sanchez, a dès l'abord subi les foudres de tout ce que le monde de l'édition poétique compte de grosses pointures. Sous les volées de bois vert, et pour ne pas décevoir Victor, j'ai tenu bon et suis finalement parvenue à décrocher, aux Éditions Le Coudrier, un tirage de tête confidentiel à cent exemplaires (aujourd'hui épuisé, et pour lequel je remercie sincèrement Madame Joëlle Billy). Je ne suis pas prête de réitérer ce véritable parcours du combattant, tout au long duquel je reçus, de la part de certains directeurs de collection, une interminable série de considérations glaciales sur les seuls défauts techniques de mes poèmes. Je suis mes propres règles, c'est une évidence, et je ne souhaite me plier aux lois de la prosodie - ou m'en écarter - qu'en toute connaissance de cause.
J'écris ce que j'aime : ne suis-je pas l'auteur ?...

Les textes en prose, c'est une autre histoire. N'étant pas, là non plus, d'un naturel très commode, je n'ai souhaité partager mes contes et mes récits que très récemment. Il n'était pas question, en ce qui me concernait, de tenter l'aventure de la publication "traditionnelle". J'ai un profond mépris pour la littérature mercantile telle qu'on la conçoit de nos jours (d'ailleurs, je refuse obstinément de la lire). À l'origine, le seul intérêt que je pouvais trouver à rendre mes textes publics, c'était de permettre à d'autres artistes d'en découvrir l'existence et, qui sait ? de partager un bout de sentier en ma compagnie, pour une collaboration éventuelle.

Pourtant, je recevais régulièrement l'appréciation de lecteurs anonymes qui, à l'instar de mes proches, me poussaient dans une direction moins « à cheval sur les principes ». Et comme seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis, selon la sagesse populaire, j'ai débuté à l'été 2011 une collaboration avec les Éditions Dominique Leroy pour la collection de livres numériques e-ros. Que la directrice de collection en soit remerciée : sans sa gentillesse et sa patience, ce tour de force aurait été impossible...

Il ne me semble toutefois pas très malin de me dorer l'égo, en oubliant un peu vite ce qui fonde mon travail d'auteur. Aussi est-ce à titre gracieux que certains de mes textes restent disponibles sur le site de Miriam Blaylock, à l'usage privé et individuel de qui le voudra. Pour d'autres utilisations, sur le web ou ailleurs, ma société d'auteur, la Sabam, est la seule habilitée à gérer les droits de reproduction et de diffusion de mes œuvres.

Pour ce qui est du curriculum vitae, c'est assez banal. Depuis que j'écris, en dehors des nuits quasi blanches passées à servir la Voix impérieuse des muses, je consacre une grande partie de mon temps à des occupations professionnelles plus rémunératrices. Après avoir vendu des chocolats, des services de vaisselle en porcelaine et des tondeuses à gazon, j'ai géré des stocks de pierres précieuses et de perles, pondu des piges pour la presse beauté, donné des leçons d'anglais, fait du téléphone rose, corrigé des plaquettes et des maquettes diverses, développé des sites web, modéré des forums, implémenté des stratégies de SEO, organisé des expositions artistiques et fait office d'interprète et de PR.

Actuellement, je vis et j'écris à Bruxelles, en Belgique. Pour me contacter, en m'évitant le spam, une seule adresse :

miriam*nepasécrirececi*@miriam-blaylock.com.

Merci pour votre visite.

Miriam Blaylock.
 

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